Sensibiliser le public aux risques liés à l’hyperconnexion sur la route
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Sensibiliser le public aux risques liés à l’hyperconnexion sur la route

L’association souhaite que chacun prenne conscience de son usage des écrans pour aller vers un usage raisonné du smartphone que ce soit à la maison, en famille, sur la route ou encore sur les trottoirs. Une campagne de sensibilisation marquante et sans image-choc, réalisée avec par les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano.

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Sensibiliser le public aux risques liés à l’hyperconnexion sur la route

L’association souhaite que chacun prenne conscience de son usage des écrans pour aller vers un usage raisonné du smartphone que ce soit à la maison, en famille, sur la route ou encore sur les trottoirs. Une campagne de sensibilisation marquante et sans image-choc, réalisée avec par les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano.

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Un contenu également disponible en podcast pour s’informer sur les risques… sans risque !

Ecoutez le podcast de Marc Aubry

L’animateur (Stéphane) :
Bonjour Marc, vous êtes directeur du planning stratégique au sein de l’agence Hungry and Foolish, choisi par l’association pour créer le premier spot TV de prévention sur l’usage du téléphone au volant et vous allez nous parler de la naissance de la campagne. D’abord, pourquoi spécifiquement axer votre campagne sur les dangers du téléphone au volant ?

Marc :
C’était un souhait de l’association. Depuis 2004, AXA Prévention réalise un Baromètre pour mesurer le comportement des Français sur la route. Grâce à un recul de 15 ans, cette étude à démontré cette année que si la grande vitesse et la forte alcoolémie sont des comportements qui se sont améliorés, celui de l’usage du téléphone au volant s’est en revanche fortement dégradé. D’où la nécessité d’un film de sensibilisation.

Stéphane :
Le traitement cinématographique du film, qui suit des enfants à qui on répète de regarder devant eux pour éviter les accidents est très doux et touchant, presque poétique. Cette approche s’éloigne de ce qu’il se fait habituellement dans les campagnes de prévention routière. Pourquoi avoir pris le contre-pied ?

Marc :
C’est le positionnement de l’association. AXA Prévention est un acteur de la prévention qui invite au bon comportement, sans discours anxiogène ou moralisateur. Le brief était très clair, il fallait déclencher en chacun l’envie de s’améliorer, en capitalisant sur une communication positive qui valorise le soin et la bienveillance. Nous étions en phase avec cette idée que pour faire évoluer les habitudes, il fallait avant tout chercher à toucher le public au cœur, à l’émouvoir. 

Stéphane :
C’est ce qui a décidé du choix des réalisateurs ?
Pour nos auditeurs, il s’agit de Olivier Nakache et Éric Toledano, à qui nous devons les films Intouchables et plus récemment Hors Normes.

Marc :
Tout à fait. On peut dire que pour ce qui est de toucher et d’émouvoir le public, c’est un duo qui a déjà fait ses preuves ! Grâce à ces films, ils ont réussi à faire évoluer le regard des gens sur des sujets comme le handicap et la diversité. On s’est donc dit qu’en faisant appel à eux, on mettait toutes les chances de notre côté pour susciter un changement dans les habitudes des Français. C’est un choix qui nous a semblé évident dès le départ.

Stéphane :
Justement, changer ses habitudes, c’est compliqué. Moi-même j’ai parfois du mal à mettre mon téléphone de côté lorsque je suis au volant. 

Marc :
En effet, seulement 8 % des gens parviennent à tenir leurs bonnes résolutions. Ça fait donc 92 % qui n’y arrivent pas. Alors qu’est-ce qui rend donc si difficile les changements de comportement ? 
Pour y répondre, nous avons beaucoup consulté et il y a deux théories qui nous ont paru essentielles.
La première, c’est celle de BJ Fogg, le fondateur et directeur du Stanford Design Behavior Lab. En substance, il dit que tout miser sur la motivation est une stratégie perdante. Au contraire, c’est en bousculant les petites habitudes que l’on parvient aux grands changements.
La seconde, c’est celle de Tali Sharot, qui est professeur de neuroscience cognitive au University College de Londres. Selon elle, les gens n’écoutent que les informations positives. En gros, ils choisissent l’info qu’ils veulent bien entendre.

Stéphane :

Mais avec ça, comment est-ce qu’on aboutit à une idée de campagne ?

Marc :

En trouvant un comportement universel qui corresponde à ces théories. Quelque chose que nous avons tous vécu. Et si possible qui nous évoque des moments positifs. C’est comme ça que nous avons abouti à l’idée de cette fille qui bénéficie des conseils bienveillants de son entourage.

Finalement, cette petite fille, c’est nous tous. Et puisque nous sommes tous parvenus à intégrer ces précieux conseils de la part des adultes autour de nous, pourquoi les oublierait-on subitement sous prétexte qu’on a un téléphone en main ?

Stéphane :

Merci Marc Audrit. Ça sera le mot de la fin.

Nous allons laisser nos auditeurs découvrir le film et leur rappeler ce principe simple : n’oubliez pas que VOUS AVEZ LA VIE DEVANT VOUS !

Alors levez les yeux !