AXA Prévention partenaire de la SNSM
AXA Prevention

AXA Prévention partenaire de la SNSM

Aujourd’hui en France, on compte près d’un million de bateaux immatriculés, dont 550 000 sont utilisés régulièrement par leur propriétaire plaisancier. La SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et ses 7 000 bénévoles pratiquent 5 500 interventions par an, dont beaucoup sont imputables aux plaisanciers. Certains navigateurs occasionnels ont en effet trop souvent tendance à sous-estimer les dangers de la mer. Ainsi chaque année, les loisirs nautiques sont à l’origine d’une centaine de morts, le plus souvent dus à une méconnaissance des bons gestes et des bonnes pratiques.

AXA Prévention partenaire de la SNSM

Aujourd’hui en France, on compte près d’un million de bateaux immatriculés, dont 550 000 sont utilisés régulièrement par leur propriétaire plaisancier. La SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et ses 7 000 bénévoles pratiquent 5 500 interventions par an, dont beaucoup sont imputables aux plaisanciers. Certains navigateurs occasionnels ont en effet trop souvent tendance à sous-estimer les dangers de la mer. Ainsi chaque année, les loisirs nautiques sont à l’origine d’une centaine de morts, le plus souvent dus à une méconnaissance des bons gestes et des bonnes pratiques.

La SNSM et la prévention

La SNSM, Société nationale de sauvetage en mer, est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique depuis 1970.
Les nouvelles pratiques en mer vont de pair avec de nouveaux risques pour les usagers. De nombreuses pratiques sportives se démocratisent sans toujours être accompagnées d'un volet pédagogique. Les priorités de la SNSM s'orientent notamment vers l’intensification de la prévention auprès du grand public.

Pour développer des actions de prévention, la SNSM a créée en 2014 (en partenariat avec Run Services, courtier spécialisé dans l'assurance de bateaux de plaisance) un programme appelé  « visites de courtoisie » ainsi qu'une application dédiée aux Sauveteurs en Mer.

En quoi consistent ces "visites de courtoisie" ?

Ces visites sont de véritables moments d’échange qui permettent aux Sauveteurs en Mer de faire passer leurs messages de prévention aux plaisanciers et d’offrir à ces derniers leur expérience en matière de sécurité à bord.
Pour accompagner et développer ce programme de  prévention de la  SNSM, AXA Plaisance et l’association AXA Prévention ont signé un partenariat, le 2 décembre dernier, sur le stand des Sauveteurs en Mer, lors du Salon Nautique International de Paris.

Cette subvention va permettre à la SNSM de (entre autres) :

  • former 15 à 20 stations supplémentaires par an
  • de se doter d’une vingtaine de tablettes.
Prévenir le risque de noyade

La noyade reste une cause importante de mortalité. Quelques dizaines de centimètres de profondeur suffisent parfois pour se noyer.

Renseignez-vous auprès des autorités locales sur les plages à éviter. Respectez les interdits et les consignes : zones de baignade, pratique du surf, existence de courants dangereux, présence de requins ou de méduses, etc. En règle générale, méfiez-vous des plages non fréquentées.

Ne vous baignez jamais seul. Ne présumez pas de vos forces et ne vous éloignez pas trop du bord de la plage, en particulier si l'eau est froide.

Prenez garde aux courants : ils sont souvent en cause dans les noyades. Si vous êtes pris dans un courant et que vous n'arrivez pas à en sortir, ne vous épuisez pas à lutter contre. Laissez-vous porter en nageant vers une rive, même si elle est éloignée de votre point de départ.

Informez-vous sur la présence de ressacs ou de barres qui, une fois franchis, interdisent le retour. Si vous êtes en difficulté, essayez de ne pas paniquer. N'agitez les bras que si vous êtes sûr que quelqu'un a une chance de vous voir. Nagez sans précipitation ou faites la planche sur le dos en battant des pieds, le temps que les secours arrivent. Les mouvements frénétiques épuisent rapidement et un corps détendu flotte mieux qu'un corps raidi. Obligez-vous à vous relaxer et à respirer profondément et lentement.

Entrez progressivement dans l'eau, surtout s'il fait chaud. Mouillez-vous le visage et le cou. L'hydrocution est un malaise dû à un choc thermique. Elle survient lorsque la différence de température entre l'eau et le corps est trop importante.

Évitez les baignades après un repas trop copieux ou arrosé.
Au moindre malaise, frisson ou en cas de crampe, sortez de l'eau !

Prévenir les accidents de surf

Le surf n'est pas un sport particulièrement dangereux. Les accidents sont essentiellement dus à des chocs avec la planche ou avec les fonds marins. Les jambes et le torse sont les parties du corps le plus souvent touchées.

  • La peau : plus de la moitié des accidents de surf sont des plaies dues à un choc avec une planche (la sienne ou celle d'un autre surfeur, et en particulier lors d'un choc avec le nez de la planche ou ses ailerons). Les collisions avec des rochers, des coraux ou le sable peuvent être à l'origine de plaies. Les animaux marins (méduses, oursins, etc.) sont parfois responsables de piqûres et de morsures douloureuses, voire dangereuses. Enfin, les coups de soleil ne sont pas rares en surf.
  • Les articulations peuvent subir des entorses (12 % des accidents) ou des problèmes de ligaments (en particulier au niveau des épaules, très sollicitées pour aller au-devant des vagues).
  • Les yeux sont également exposés. Les blessures oculaires sont généralement provoquées par un choc avec le nez de la planche.
  • Évitez autant que possible de surfer sur des fonds rocheux ou coralliens.
  • Avant de surfer dans un nouveau lieu, renseignez-vous sur - les animaux marins dont il faut vous protéger. Une combinaison peut éviter bien des démangeaisons et brûlures !
  • Combinaison et écran solaire résistant à l'eau sont de rigueur pour se protéger des ardeurs du soleil.
  • Si le nez de la planche est trop acéré, il peut être utile de l'arrondir pour éviter les plaies en cas de collision.
Prévenir les accidents de voile

Quelle que soit la façon dont on aborde la voile, elle réclame toujours une bonne forme physique. Les manœuvres demandent parfois d'agir très vite et avec une certaine précision.

Quel que soit le type de navigation envisagée, prenez des cours.
Faire de la voile nécessite de nombreuses connaissances : techniques (matériel de bord), météorologiques, de navigation et d'orientation, du code de la mer, etc.
Un moniteur enseignera les bases mais la lecture d'ouvrages complémentaires est obligatoire pour compléter sa formation.

Une activité physique d'entretien permet d'arriver sur le bateau avec un minimum d'entraînement : c'est une garantie contre les problèmes tendineux ou musculaires.

Le matériel de secours doit être complet et opérationnel : gilets de sauvetage, fusées éclairantes, boîte à pharmacie, etc. Des vérifications régulières sont nécessaires et obligatoires. Respectez à la lettre les règles de sécurité.

Avant de prendre la mer : renseignez-vous systématiquement sur la météo.
Les conditions de navigation peuvent changer d'une minute à l'autre.
Regarder le ciel et se dire qu'on a une belle journée devant soi ne suffit pas.

Une fois à bord : portez toujours des chaussures pour éviter les fractures d'orteils, terriblement douloureuses.
Les chutes par-dessus bord ne sont pas exceptionnelles.
Portez toujours votre gilet de sauvetage et pensez à l'encordage si la mer est mauvaise.

Des gants sont utiles pour éviter les brûlures de cordes.
Chapeau, lunettes et écran solaire sont de rigueur.