A la fonction d’aidante s’ajoute la forte probabilité d’être à son tour aidée dans la perte d’autonomie [8]. En cause : une espérance de vie plus longue par rapport aux hommes (85,1 ans contre 79,1 ans) [9]. Les femmes sont donc doublement concernées par la probabilité d’un recours à une forme d’assistance, de leur part ou envers elle-même.
Les aidantes de la « génération pivot »
Agées de 50 à 70 ans, les aidantes de l'actuelle génération "pivot" connaissent une double contrainte. Encore dans la vie active pour la plupart, elles sont nombreuses à concilier travail, soutien aux enfant et fonction d'aidante auprès de leurs parents âgés [11].
Autre marqueur d’inégalité : le financement de la dépendance est globalement plus difficile à assumer pour les femmes. Dans la population âgée, elles sont davantage en situation de précarité que les hommes en raison d’une retraite souvent plus faible [10].