Prévention santé des enfants : le suivi pédiatrique dans le contexte de déconfinement
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Prévention santé des enfants : le suivi pédiatrique dans le contexte de déconfinement

Le suivi pédiatrique jalonne la vie de l’enfant de sa naissance à ses 16 ans. Dans le cadre du déconfinement, la prévention santé des plus jeunes reste une priorité absolue pour les parents comme pour les professionnels de l’enfance. On fait le point.

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Prévention santé des enfants : le suivi pédiatrique dans le contexte de déconfinement

Le suivi pédiatrique jalonne la vie de l’enfant de sa naissance à ses 16 ans. Dans le cadre du déconfinement, la prévention santé des plus jeunes reste une priorité absolue pour les parents comme pour les professionnels de l’enfance. On fait le point.

La prévention santé des bébés, jeunes enfants et adolescents est primordiale. À ce titre, ils font l’objet d’une surveillance médicale accrue jusqu’à 16 ans : ce ne sont pas moins de 20 examens de santé et 11 vaccins obligatoires qui rythment le suivi pédiatrique des plus jeunes. 

Aujourd’hui, les professionnels de la petite enfance sensibilisent les parents à la reprise du suivi pédiatrique afin de veiller au bien-être de leurs enfants, dans les meilleures conditions d’accueil possibles et le respect du protocole de déconfinement. 

La réalisation des 20 examens de santé de l’enfance, une priorité

De sa naissance à ses 16 ans, chaque enfant bénéficie donc d’examens de santé qui sont intégralement pris en charge par l’Assurance Maladie (exception faite des dépassements d’honoraires) [1]. 

Ces examens, pratiqués dans le cadre du suivi pédiatrique, sont destinés à surveiller la croissance et le bon développement de l’enfant. Ils sont consignés dans le carnet de santé individuel. On retrouve notamment [2] : 

  • une surveillance de l’évolution du poids, de la taille et du développement physique ; 
  • un suivi du développement psychomoteur ; 
  • une surveillance de l’état émotionnel de l’enfant ; 
  • un dépistage précoce d’éventuelles anomalies ou déficiences (audition, vue…) ; 
  • des examens bucco-dentaires ; 
  • les vaccinations obligatoires. 

Ce suivi médical n’a d’ailleurs pas cessé d’être pratiqué par les pédiatres, du confinement au déconfinement. 

Les vaccinations, un point essentiel dans le suivi pédiatrique des enfants

Plus que jamais dans ce contexte de pandémie, les vaccinations sont indispensables pour les nouveau-nés et les jeunes enfants : c’est l’unique moyen de les protéger efficacement contre la contamination de maladies graves voire mortelles. 

11 vaccins sont d’ailleurs rendus obligatoires chez les nourrissons en France. Ils les préservent contre : la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’infection à Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole [3]. 

Les PMI, cabinets pédiatriques et centres de vaccinations s’organisent pour vous accueillir en toute sécurité

Si vous n’avez pu vous rendre chez le pédiatre ou dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile) durant le confinement pour faire vacciner ou suivre votre enfant, prenez rendez-vous au plus vite. 

Les professionnels de l’enfance mettent tout en œuvre pour recevoir bébés, enfants et parents dans d’excellentes conditions et dans le respect des gestes barrières : 

  • un seul parent accompagne l’enfant [3] ; 
  • il vous est demandé de ne pas arriver en avance pour éviter l’attente sur place ; 
  • apporter un jouet ou un livre pour votre enfant afin de limiter le contact avec les objets du lieu. 
Socialisation, retour à l’école et à une « vie normale » pour le bien-être des enfants

Les experts sont unanimes quant au besoin de retour à une « vie normale » pour le bien-être des enfants, et notamment sur la nécessité d’un retour progressif à l’école et en crèche [4]. 

La socialisation chez les plus petits, qui émerge en collectivité, est un temps fort du développement de l’enfant. La construction de sa personnalité doit se faire vis-à-vis des autres enfants de son âge [4]. 

Quant à une crainte de contamination avec le déconfinement, les experts de la Société Française de Pédiatrie l’affirment : « l’infection à COVID-19 est une maladie bénigne chez la quasi-totalité des enfants », et ces derniers « ne sont pas non plus « dangereux » pour les adultes » [4]. 

Les structures d’accueil pour enfants, qu’elles soient médicales ou scolaires, ont pour priorité absolue la prévention et la santé des plus petits.  

Sources