Fondé sur 20 ans de données consolidées, l’ouvrage « 20 ans de prévention routière : comprendre & agir » décrypte les habitudes de conduite des Français, de même que les évolutions majeures en termes de réglementation et d’innovation sur la route, ce qui en fait un outil précieux pour mieux prévenir les risques routiers.
Au sommaire de l’ouvrage : « 20 ans de Prévention Routière : comprendre et agir »
- L’impact de la prévention sur les grands défis historiques
- La crise de l’attention
- Un partage de la route encore difficile
- Les pros sur la route
- La route de demain
Vitesse, alcool, stupéfiants, médicaments au volant et équipements de protection… voici les grands sujets abordés au sein du 1er chapitre de cet ouvrage, et qui concernent les grands risques historiques.
Conscients à 90% de l’importance de la prévention routière, les Français semblent y être réceptifs. C’est ce que laissent voir les chiffres, avec une nette amélioration des comportements au cours des deux dernières décennies, concernant notamment :
- La vitesse : seuls 8% des automobilistes continuent à rouler à 160-170 km/h sur l’autoroute, soit une baisse de 21 points de la grande vitesse. Les petits excès de vitesse persistent avec 69% d’entre eux roulant à 40-50km/h dans les zones à 30km/h et 55% roulant à 90-100 km/h sur les routes limitées à 80km/h.
- L’alcool : les pratiques s’améliorent avec une baisse de 7 points des conducteurs prenant le volant après avoir bu plus de 4,5 verres, mais restent identiques depuis 2006 sur la consommation modérée avec 22% des conducteurs ayant bu plus de verres.
- Les médicaments et stupéfiants : les Français sont 16% à conduire après avoir pris des médicaments soit 7% de moins qu’en 2010. Quant à la prise de stupéfiants, souvent sous-déclarée, elle est de 3% chez les automobilistes et atteint le chiffre inquiétant de 45% chez les trottinnettistes.
- Les équipements de protection : les usagers vulnérables sont mieux protégés avec deux tiers des cyclistes et des trottinettistes qui portent un casque, ce qui représente respectivement une progression de 9 points et 31 points depuis 2021.
Le chiffres clefs du dernier bilan ONISR
Illustration des évolutions observées dans cet ouvrage portant sur les 20 dernières années : la baisse entre 2023 et 2022 des accidents mortels quel que soit le type d’usagers :-3% pour les voitures, -2% pour les 2RM, -8% pour les cyclistes, -7% pour les trottinettistes et -10% pour les piétons. Le nombre de blessés graves à trottinette enregistre en revanche une hausse de +7%.
Les enjeux évoluent. Si des progrès ont été enregistrés dans plusieurs domaines, de nouveaux sujets d’inquiétude émergent dont l’hyper-connexion et la question du partage de la route.
L’hyper-connexion et la crise de l’attention
Le chapitre 2 de l’essai revient sur les effets de l’hyper-connexion sur les comportements des automobilistes. Les Français utilisent de plus en plus leurs smartphones, même sur la route. Si alcool et/ou stupéfiants et conduite leur paraissent incompatibles, on constate une certaine tolérance quant à l’usage du téléphone sur la route : la grande majorité des conducteurs consultent leur appareil au volant.
La banalisation de l’usage du téléphone est très marquée, avec une hausse de 28 points en 20 ans du nombre de conducteurs admettant l’utiliser au volant. Concrètement, 80% des automobilistes utilisent leur téléphone au volant pour la 3e année consécutive, et 62% des 2RM soit une hausse de 9 points pour cette catégorie, entre 2022 et 2023. Parmi eux :
- 66% (+ 5 points vs 2022) des automobilistes et 53% des 2RM (+ 7 points) l’utilisent pour suivre leur GPS ;
- 46% (+ 24 points vs 2004) des automobilistes et 27% des 2 RM (+ 22 points vs 2018) téléphonent au volant
- 31% (+ 1 point) des automobilistes et 20% des 2RM (+ 7 points) pour lire ou envoyer des SMS ;
Autant de pratiques qui appellent la mise en œuvre de mesures de prévention et de sensibilisation ciblées.
Un partage de la route encore difficile
Le partage de la route entre usagers est un enjeu majeur pour la sécurité de tous. Le 3e chapitre de l’essai porte sur cette thématique centrale et sur l’émergence des nouvelles mobilités venue bouleverser les équilibres existants.
Si deux-tiers des automobilistes disent se sentir en sécurité sur la route, tous les autres usagers déclarent à l’inverse ressentir de l’insécurité.
L’essai souligne à ce sujet un rapport aux autres usagers dégradé, chacun imputant aux autres la responsabilité première d’une infraction telle que : ne pas indiquer sa direction s’énerver, empiéter sur la route des autres…
L’ensemble des usagers perçoit les trottinettistes comme étant les plus dangereux. Sur le terrain, ces derniers totalisent les plus hauts scores de comportements dangereux. Par exemple ? 63% des trottinettistes n’utilisent pas de clignotants.
Le risque routier pro
Dans son 4e chapitre, cet ouvrage s’intéresse plus particulièrement aux pros sur la route. Un thème majeur dans la mesure où 30% des accidents du travail mortels ont lieu à l’occasion de trajets professionnels effectués en voiture. L’essai revient ainsi que les principaux risques routiers en milieu professionnel.
Le livre met aussi en avant une « ubérisarion de la société » soulignant les nouveaux dangers liés aux coursiers et livreurs.
La route de demain
Le 5e et dernier chapitre propose, quant à lui, une ouverture sur les enjeux et défis actuels et à venir sur la route évoquant :
- La décarbonation
- La question de la santé environnementale
- Les innovations et les attentes de demain
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