Le fait de devoir penser en même temps à des choses appartenant à divers « mondes » séparés physiquement n’épargne personne : célibataire, en couple, parents divorcés, homme ou femme au foyer… Tout le monde est susceptible de vivre une période de surmenage, de surcharge mentale parfois jusqu’au burn-out.
Les femmes sont néanmoins plus exposées à ce risque de surmenage : ne serait-ce qu’au sujet des tâches domestiques, près de 3 femmes sur 4 déclarent en faire plus que leur conjoint, selon un sondage IFOP de 2019 [1].
Le confinement qui invite, de manière inédite, à être tout à la fois parent, conjoint, employé en télétravail, enseignant, « intendant » de la maison ne fait que mettre en lumière les inégalités domestiques.
Pourquoi ne pas profiter de cette « bulle » au quotidien pour rebattre les cartes et s’organiser mieux en famille ? Pour alléger la charge mentale, dialoguer, déléguer, et décompresser.
Partager ses préoccupations, ses sources de stress et d’épuisement par le dialogue avec son conjoint et éventuellement ses enfants est déjà une première manière de soulager et alléger son esprit.
Une bonne occasion pour faire, en famille, un état des lieux des différentes tâches à effectuer et répartir la charge de travail.
En cette période de confinement, le dialogue avec les ami(e)s sera aussi rassurant et apaisant : il y a fort à parier qu’ils ou elles traversent les mêmes difficultés.
A plusieurs, et en échangeant, des solutions émergent !
L’organisation est clé en cette période de confinement, et pour cela déléguer les tâches est indispensable. Établir un planning en famille, un « qui fait quoi », permet de cadrer les tâches domestiques, les activités scolaires, culturelles ou sportives et donner un rythme, une routine aux journées de confinement.
Ce confinement est aussi l’occasion de responsabiliser les enfants à qui on peut attribuer des tâches simples : mettre le couvert et débarrasser, ranger le linge, ou encore passer l’aspirateur. Vous gagnez du temps et eux de l’autonomie !
Ce moment inédit qui bouleverse nos habitudes rend plus que jamais nécessaire de prendre du temps pour soi. Par exemple, dans le planning, réserver un créneau horaire juste pour soi, pour se recentrer sur ses besoins et se faire plaisir.
Activité physique, artistique, culturelle ou juste du repos, prendre le temps de ne rien faire est salvateur pour alléger peu à peu la charge mentale.
Retrouvez ici dans le podcast « Question de confiance » les conseils d’une spécialiste en coaching parental et professionnel, Nina BATAILLE, pour mieux gérer cette charge mentale.