L’art-thérapie : un complément aux protocoles thérapeutiques depuis près de 60 ans
Un petit regard en arrière… En 1940, le peintre anglais Adrian Hill est placé en sanatorium. Ce dernier souffre de tuberculose, et durant sa convalescence, il prend l’habitude d’écrire ses rêveries sur des feuilles de papier. Les médecins constatent chez Adrien Hill un rétablissement rapide, qu’ils associent à son activité créatrice. On situe les prémices de l’art-thérapie à cette première expérience.
Les premiers programmes d’art-thérapie se sont ensuite développés dans les années 1950 aux États-Unis. En 1986, le concept est reconnu par la communauté scientifique à l’occasion d’un congrès international.
Danse, chant, musique, dessin, peinture, théâtre, mime… Les ateliers proposés dans certains établissements de santé, en complément ou en renforcement des protocoles thérapeutiques mis en place, sont variés. Du côté des hôpitaux français, les initiatives se multiplient encore aujourd’hui.
Qu’il soit proposé en maison de retraite, en hôpital ou en centre de rééducation, l’art-thérapie aide ainsi les patients à regagner confiance en eux et à réduire leur niveau de stress, voire à soulager la douleur physique ou mentale.
Alors, l’art-thérapie, un véritable traitement ? Le rapport de l’OMS a aussi permis d’établir que l’écoute de la musique ou la création artistique limitent les effets secondaires des traitements des cancers. Une piste à ne pas perdre de vue et pourquoi pas, de laquelle parler à nos proches concernés par tous types de soucis de santé…