De nombreuses mesures pour dissuader les conducteurs d’utiliser leur smartphone en conduisant
La généralisation de l’usage du téléphone portable, même sur la route, a rapidement conduit les autorités à prendre des mesures. Le premier décret interdisant son utilisation au volant date d’ailleurs de 2003… près de 20 ans, déjà.
Le kit mains libres est lui proscrit depuis 2015. Désormais, même le fait de tenir son téléphone en main, sans l’utiliser, est passible d’une amende forfaitaire de 135 €.
Ces restrictions s’expliquent par la distraction qu’il procure. Et ce défaut d’attention mène trop souvent à l’accident. A ce propos, l’ONISR précise qu’un coup de fil au volant multiplie par 3 le risque d’accident, et la lecture d’un message par 23.
Près d’1 accident corporel sur 10 serait ainsi lié à l’utilisation du téléphone en conduisant, un chiffre très certainement sous-évalué à cause du risque encouru, sur le plan pénal, de reconnaitre l’usage du téléphone en cas de perte de contrôle de son véhicule.
Enfin, il faut garder à l’esprit que l’usage du téléphone concerne tout type de véhicule, même les nouveaux engins de déplacement personnel (EDP) comme les trottinettes, électriques ou non, les monoroues, les gyropodes ou encore les hoverboards.
Seuls les piétons peuvent faire usage de leur smartphone sans risquer la contravention, mais non sans se mettre régulièrement en danger… Ils sont d’ailleurs 90 % à l’utiliser : alors, levons les yeux car même à pied, nous avons « la vie devant nous » !