Cancer pédiatrique : journée du 15 février
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Cancers pédiatriques : 15 février 2024, une journée internationale dédiée

Dans le monde entier, la journée du 15 février est dédiée aux cancers pédiatriques. Ses ambitions : sensibiliser l’opinion publique, récolter des dons, faire de la pédagogie sur les cancers pédiatriques et rappeler l’importance de la coopération internationale pour une meilleure approche de la maladie, de meilleurs traitements et de meilleurs suivis. AXA Prévention vous présente les particularités de ces maladies avant de vous en dire plus sur l’évènement...

Cancers pédiatriques : 15 février 2024, une journée internationale dédiée

Dans le monde entier, la journée du 15 février est dédiée aux cancers pédiatriques. Ses ambitions : sensibiliser l’opinion publique, récolter des dons, faire de la pédagogie sur les cancers pédiatriques et rappeler l’importance de la coopération internationale pour une meilleure approche de la maladie, de meilleurs traitements et de meilleurs suivis. AXA Prévention vous présente les particularités de ces maladies avant de vous en dire plus sur l’évènement...

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Le chiffre

En France, 2 500 nouveaux cas de cancers pédiatriques sont recensés chaque année chez les enfants et les adolescents. [1]

>>Pour aller plus loin, consultez l’article AXA Prévention sur Septembre en Or, le mois solidaire et porteur d’espoir dans la lutte contre les cancers pédiatriques.

Les cancers pédiatriques : spécificités et chiffres-clés

Chez les moins de 15 ans, les cancers les plus fréquents sont les leucémies et les lymphomes, les cancers du système lymphatique, et les tumeurs dites embryonnaires. Ils ont la spécificité d’évoluer très vite mais certaines tumeurs peuvent aussi régresser spontanément. [2]

Le cancer pédiatrique : chiffres-clés

Le cancer de l’enfant représente moins de 3% des cancers, c’est une maladie rare, mais qui reste la 2e cause de mortalité chez les moins de 15 ans, après les accidents. On dénombre aujourd’hui dans le monde 163 000 cas de cancers par an chez les 0-15 ans, et 80 000 en décèdent. [3] En France, ce sont 500 enfants qui meurent chaque année et 6000 en Europe. [4] Les statistiques varient beaucoup entre les continents et leur niveau moyen de développement : le taux de mortalité est de 60% en Afrique Vs. moins de 15% en Amérique du Nord.[3]

Le cancer pédiatrique : un taux de guérison de 80%

Aujourd’hui, en France, en moyenne 4 enfants sur 5 guérissent du cancer. [3]

La recherche progresse et le pronostic des cancers pédiatriques également. La clé réside notamment dans une prise en charge multidisciplinaire : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie…

Les chercheurs travaillent sur des programmes spécifiques visant à :

  • « guérir plus ». Cela passe par l’amélioration du diagnostic grâce au séquençage génétique et à la découverte de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblées ;
  • « guérir mieux » pour éviter les séquelles après les traitements. Objectif : trouver de nouveaux traitements aussi efficaces, mais moins agressifs pour proposer une meilleure qualité de vie aux patients, pendant, mais aussi après la maladie.

Effectivement, pendant des années, l’urgence était de traiter à tout prix, sans prendre en compte les conséquences psychologiques, physiques, sociales sur les patients, mais aussi sur leurs parents et leurs fratries. Aujourd’hui, les soins oncologiques de support sont aussi de meilleure qualité. C’est d’ailleurs un des axes de la stratégie décennale 2021-2030 de lutte contre les cancers, du gouvernement.

Néanmoins, 20% des traitements restent encore inefficaces et les causes des cancers pédiatriques sont toujours difficiles à identifier. [4]

La journée internationale des cancers pédiatriques : les événements en France

Créé en 2002, le 15 février est une initiative lancée par Childhood Cancer International, qui regroupe plus de 180 organisations de parents d’enfants cancéreux, partout dans le monde. Son symbole : le ruban doré. En 2022, le thème « #parvosmains » rendait hommage aux équipes médicales et aux professionnels de santé alors qu’en 2023, le hashtag « #parleursmains » mettait en avant le rôle des familles et des aidants au quotidien.

Pour sensibiliser le plus grand nombre, les hôpitaux, les instituts d’oncologie pédiatrique et les associations de parents sont en première ligne le 15 février. Par exemple, l’année dernière, l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOPe) de Lyon avait inauguré une fresque murale haute en couleur sur la façade du bâtiment. Elle avait été réalisée par une artiste locale et ancienne patiente. En région parisienne, le Hall de l’Hôpital de jour de Gustave Roussy avait accueilli une exposition de photos du Pôle Nord. Les bénéfices de la vente des photos avaient été reversés profit du département de cancérologie de l’institut.

Par le passé, cette journée du 15 février a également pu permettre de mettre en avant des avancées législatives comme le droit à l’oubli. Aujourd’hui, si un cancer pédiatrique a été diagnostiqué avant 21 ans, le droit à l’oubli s’applique 5 ans à compter de la fin du protocole thérapeutique. Nul besoin de le signaler pour souscrire une assurance, demander un emprunt, trouver un travail… Un progrès colossal qui permet de ne plus faire porter ce « poids » au patient et à sa famille toute sa vie.

Enfin, pour certaines associations, le 15 février est aussi l’occasion d’organiser leur colloque annuel et / ou de lancer une campagne de sensibilisation. C’est le cas d’Imagine for Margo qui a également imaginé un kit de communication prêt à l’emploi pour aider le grand public à mobiliser son entourage : films, affiches, stories, visuels pour les réseaux sociaux…

Pour faire un don et soutenir la recherche contre les cancers pédiatriques, cliquez ici.

>>Pour en savoir plus, consultez l’article AXA Prévention sur le 4e baromètre cancer paru en janvier 2023 et sur les facteurs de risque associés.

Sources