Les préconisations du gouvernement aux entreprises entendent répondre aux questions les plus fréquentes des salariés et des employeurs. Que faire si un salarié est malade ? Peut-on exercer son droit de retrait ? Comment passer en télétravail ? Les personnes confinées sont-elles indemnisées ? Le gouvernement y répond et rappelle qu’entre autres mesures spéciales [2], les entreprises peuvent avoir recours à l’activité partielle pour éviter les licenciements économiques.
Pour toute question relative à cette pandémie, un numéro vert est à votre disposition : le 0800 130 000, disponible 7 jours sur 7, de 9h à 19h.
En cas de contagion d’un salarié par le SARS-CoV-2, l’employeur doit procéder à la désinfection des sols et surfaces selon le protocole mis en place par le gouvernement :
- port d’une blouse à usage unique et de gants de ménage ;
- nettoyage au détergent avec un bandeau de lavage à usage unique ;
- rinçage à l’eau avec un 2e bandeau de lavage à usage unique ;
- après séchage, désinfection à l’eau de javel avec un 3e bandeau de lavage à usage unique.
L’employeur doit ensuite dresser la liste des salariés qui auraient pu être contaminés à son contact, et leur renouveler les consignes de sécurité.
La meilleure prévention de la contamination dans l’entreprise est le télétravail. Si le poste s’y prête, le salarié, tout comme l’employeur, peut l’exiger [5]. Le passage au télétravail dans ce cadre n’est soumis à aucun formalisme, il n’est pas nécessaire d’ajouter un avenant au contrat de travail.
Sur le bulletin de paie, si la rémunération brute ne change pas, les remboursements de frais de transport et/ou les tickets-restaurant seront remplacés par des frais de matériel informatique (maintenance, logiciels, etc.), de connexion ou encore de frais d’électricité.
L’entreprise qui voit son activité fortement baisser à cause du Covid-19, ou en raison d’un trop fort taux d’absentéisme, peut solliciter une autorisation d’activité partielle [6]. Les salariés toucheront une rémunération égale à 70 % de leur salaire horaire brut (100 % s’ils suivent une formation).
Le contrat de travail est suspendu pendant les heures non travaillées, mais il n’est pas rompu.