- le risque d’accident mortel est 18 fois plus important pour un cyclomotoriste que pour un automobiliste [1]
- 45km/h : c’est la vitesse maximale autorisée pour les scooters de <50cm3 [2]
- 1 scooter sur 2 impliqué dans un accident était débridé, c’est-à-dire qu’il pouvait rouler au-dessus de la vitesse maximale prévue [3]
Sur votre scooter, votre équipement est la seule garantie dont vous disposez en cas d’accident. Il est pourtant souvent négligé : parce que la puissance du moteur et donc la vitesse sont moindres, le scootériste ne va pas opter pour les mêmes protections que l’usager d’une moto lourde (>125 cm3).
Nous sommes donc souvent trop enclins à enfourcher nos véhicules sans avoir conscience du danger auquel on s'expose. Evoquer ces questions avec nos proches scootéristes est un premier pas vers l’optimisation de leur équipement.
Cette panoplie se compose au minimum d'un casque obligatoire, de préférence intégral, d'une paire de gants coqués et homologués [lien article associé], d'un blouson renforcé, d'un pantalon en tissu épais et de chaussures montantes.
Elle peut cependant être optimisée, notamment par le port de vêtements spécifiques plus protecteurs, comme les gilets airbag.
Les informations dont vous avez besoin pour circuler en sécurité vous parviennent essentiellement de façon visuelle. Comme en voiture, utilisez votre correction habituelle lorsque vous enfourchez votre scooter.
Pensez à nettoyer régulièrement la visière de votre casque. Certains produits et lingettes vous aident à minimiser les traces de pluie et la buée. Des accessoires qui s’invitent sur vos listes d’idées cadeaux pour vous ou vos proches et amis scootéristes...
Et pour être plus visible ? N’oubliez pas que les feux de croisement de votre scooter doivent être allumés de jour comme de nuit [1].
Votre sécurité sur la route dépend avant tout de votre capacité à garder le contrôle de votre véhicule. L’état des pneus de votre scooter est donc un facteur clé : checkez-les visuellement avant de démarrer, et faites-les vérifier et/ou remplacer chez un professionnel tous les 6 mois.
Les bonnes pratiques de partage de la chaussée, de respect des limitations de vitesse et de courtoisie dont vous avez connaissance gagneront forcément à être diffusées : n’hésitez pas à en parler autour de vous, auprès des autres scootéristes, mais aussi des motards, des trottinettistes et bien entendu, des automobilistes…
Votre scooter est conçu pour ne pas dépasser une vitesse donnée. Le « débrider » est donc interdit.
En n’altérant pas ses capacités d’accélération, vous vous prémunissez contre l’immobilisation de votre véhicule, une amende de 750 € et le refus d’indemnisation de la part de votre assureur en cas de litige [2].