La goutte touche surtout les hommes entre 50 et 60 ans, en particulier ceux issus d'une famille de « goutteux » (qui ont tendance à fabriquer beaucoup d'acide urique, soit environ 1 % de la population française). Les personnes souffrant de cette affection sont souvent sujettes également aux crises de coliques néphrétiques. En outre, l'obésité et les excès alimentaires aggravent la maladie.
D'autres pathologies peuvent aussi provoquer une crise de goutte, en particulier chez les femmes après la ménopause, à savoir :
- une insuffisance rénale,
- une hypertension artérielle,
- des troubles de la thyroïde,
- un psoriasis,
- l’alcoolisme.
Des médicaments (par exemple, certains diurétiques) peuvent entraîner un taux élevé d'acide urique, et nécessitent ainsi une surveillance régulière.
Chez les personnes présentant un taux élevé d'acide urique, il est possible de minimiser les risques de crise de goutte. Pour cela :
- Évitez l'alcool, qui favorise la formation d'acide urique (les crises font souvent suite à des repas « bien arrosés »).
- Buvez au moins un litre et demi d'eau par jour, pour éliminer l'acide. Une eau de pH basique (Vichy, par exemple) est recommandée.
- N'abusez pas de certains aliments, susceptibles d'élever le taux d'acide urique (charcuterie, abats, sauces, poissons gras, fruits de mer, viandes et volailles, gibier ; légumes comme les champignons, les épinards, le chou-fleur, les asperges, l'oseille ou les lentilles).