Passage à l’heure d’hiver : nos conseils pour circuler
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Passage à l’heure d’hiver : nos conseils pour circuler en toute sécurité

Chaque année, lorsque la visibilité s’amoindrit avec le passage à l’heure d’hiver, le nombre d’accidents de la circulation augmente.

Passage à l’heure d’hiver : nos conseils pour circuler en toute sécurité

Chaque année, lorsque la visibilité s’amoindrit avec le passage à l’heure d’hiver, le nombre d’accidents de la circulation augmente.

Une étude publiée par Assurance Prévention à l’occasion du passage à l’heure d’hiver révèle que 82% des Français sont inquiets pour leur sécurité lorsque la visibilité baisse sur la voie publique [1]. Si le nombre d’accidents a effectivement tendance à augmenter en automne et en hiver, certains réflexes vous permettent de circuler en toute sécurité !

Passage à l’heure d’hiver : quelles conséquences pour la sécurité routière ?

Chaque année, le passage à l’heure d’hiver est synonyme de hausse du nombre d’accidents de la circulation impliquant des piétons. D’après la sécurité routière, près de la moitié des piétons tués sur la route le sont en effet entre les mois d’octobre et janvier [2].

Le nombre d’accidents les concernant augmente d’ailleurs de 50% dans les semaines qui suivent le changement d’heure [2]. Le matin comme le soir, la visibilité est en effet plus faible aux heures de pointe en automne et en hiver.

Les trajets vers le bureau ou l’école deviennent des trajets nocturnes et les risques sont plus grands pour les usagers les plus vulnérables tels que les piétons, les cyclistes et les usagers de trottinettes électriques.

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Le saviez-vous ?

Un piéton vêtu de noir n’est visible qu’à 20 mètres dans les phares d’une voiture, qui a besoin d’au moins 25 mètres pour effectuer un freinage d’urgence en roulant à 50 km/h… [3]. Des chiffres à garder en tête pour adapter notre garde-robes aux circonstances de nos trajets !

Visibilité : les enseignements de l’étude d’Assurance Prévention

Le 24 octobre 2022, Assurance Prévention a publié une étude menée par Harris Interactive sur « la visibilité et les risques nocturnes » [1]. Comme indiqué ci-dessus, 82% des Français s’inquiètent pour leur sécurité sur la route en situation de faible luminosité, c’est-à-dire à la tombée du jour, la nuit et en cas de brouillard.

Ils sont aussi près de 75% à s’inquiéter pour les autres usagers de la route. Par ailleurs, 9 parents sur 10 se disent très inquiets pour leurs enfants lorsque la visibilité baisse.

 Parmi les usagers qui se déclarent particulièrement vulnérables en situation de faible luminosité, on peut citer :

  • Les cyclistes (à 90%) ;
  • Les conducteurs de deux-roues motorisés (à 85%) ;
  • Les utilisateurs de trottinettes électriques (à 82%) 

Si 70% des personnes interrogées sont convaincues d’appliquer les bons réflexes en cas de visibilité réduite, seulement 62% des motocyclistes et 57% des utilisateurs de trottinettes électriques reconnaissent les appliquer.

 En matière de sécurité routière, l’étude révèle que des améliorations restent à faire :

  • Seuls 73% des piétons empruntent systématiquement les trottoirs lorsque la visibilité est réduite et seulement 29% portent des vêtements clairs ;
  • Parmi les cyclistes, 50% ne portent pas systématiquement des accessoires réfléchissants ;
  • 38% des utilisateurs de trottinettes électriques n’allument pas systématiquement leurs feux.

 En revanche, la plupart des parents (85%) déclarent donner des consignes spécifiques à leurs enfants pour circuler en situation de faible visibilité. Un chiffre encourageant à continuer à faire grimper, ensemble.

Nos conseils pour améliorer votre visibilité et circuler en toute sécurité

A pied, à vélo ou en trottinette, la visibilité est garante de votre sécurité entre novembre et mars ou douze mois par an, en cas de mauvais temps. A tout âge, adoptez les bons réflexes et les bons équipements lumineux ou réfléchissants, en plus du casque, évidemment.

Sources