Intox Detox : les lampes LED font-elles du bien pour repulper la peau et faire produire du collagène ?
AXA Prevention
  • Accueil
  • >
  • Intox Detox : les lampes LED font-elles du bien pour repulper la peau et faire produire du collagène ?

Intox Detox : les lampes LED font-elles du bien pour repulper la peau et faire produire du collagène ?

Peut-être, selon des études préliminaires.

  • Accueil
  • >
  • Intox Detox : les lampes LED font-elles du bien pour repulper la peau et faire produire du collagène ?

Intox Detox : les lampes LED font-elles du bien pour repulper la peau et faire produire du collagène ?

Peut-être, selon des études préliminaires.

EN BREF
EN BREF
EN BREF

En ce qui concerne la dermatologie, les LED sont utilisées depuis une dizaine d’années pour traiter divers problèmes de peau : cicatrisation des plaies, acné légère à modérée, psoriasis ou certains types de cancer de la peau (par exemple, le carcinome basocellulaire). Plus récemment, elles ont été promues pour un supposé effet positif sur le vieillissement de la peau, en particulier la réduction des rides.

Leur usage dans le contexte de la cosmétique repose sur quelques études. En particulier, un essai clinique coréen où 76 participants ont eu la moitié du visage traité par LED (ce qui permet de comparer les effets obtenus avec le côté non exposé). Les longueurs d’onde utilisées étaient de 830 nm (infrarouge) et de 633 nm (rouge) seules ou ensemble, avec deux séances par semaine pendant 4 semaines. Un groupe contrôle recevait une lumière blanche.

À la fin de l’étude, les peaux traitées présentaient des rides significativement moins profondes (de 26 à 36 %) et une peau significativement plus élastique (augmentation de 14 à 19 %). Des effets modestes mais significatifs. Aucune différence significative n’a été observée entre les deux longueurs d’onde (ou leur usage simultané). De plus, des biopsies de peau ont montré que les peaux traitées contenaient plus de collagène et plus de fibres élastiques.

D’ autres études similaires ont été réalisées sur des effectifs plus petits. Dans l’ensemble, les études sont rares et trop petites pour en tirer des conclusions définitives. Seule l’étude coréenne fournit des informations certes préliminaires, mais fiables. Mais elle devra être confirmée par des études de plus grande taille pour que l’on puisse dire avec certitude que ces longueurs d’onde ont un effet antivieillissement sur la peau. De plus, on ignore la persistance de cet éventuel effet après le traitement.

Sources