Si en termes d’alimentation responsable le bio occupe le devant de la scène, de nombreux autres labels et certifications viennent apporter au consommateur des informations complémentaires sur ce qu’il mange. Quatre exemples que vous avez certainement déjà croisé chez vos commerçants :
1. Identifiables sur le Brie de Meaux, le crémant d’Alsace ou la raclette de Savoie, les labels « Appellation d’Origine Protégée » (AOP) et « Indication géographique Protégée » (IGP) sont avant tout la garantie d’un terroir et d’un savoir-faire respectés.
2. Le « Label Rouge » indique quant à lui un niveau de qualité supérieur à la moyenne, jugé selon les conditions de production ou encore l’image du produit. Par exemple, l’ananas Victoria de La Réunion estampillé Label Rouge aurait ainsi des qualités gustatives supérieures à celles de ses cousins d’Afrique et d’Amérique du Sud.
3. D’autres labels sont nés d’initiatives scientifiques, à l’instar de Bleu-Blanc-Coeur. Géré par une association militant en faveur d’une agriculture responsable, il encourage une production de viande, de charcuterie, de beurre, de fromage, de lait, d’œufs et de produits céréaliers qui préserve la chaîne alimentaire et notamment la santé humaine et animale.
Les éleveurs engagés dans cette démarche nourrissent par exemple leurs bêtes de luzerne, une plante qui bénéficie à l’écosystème dans lequel elle est cultivée, mais aussi aux animaux qui la consomment et finalement aux humains, grâce à l’apport en Omega 3 et en vitamine D qu’elle permet.
4. D’autres labels dédiés à la gestion des ressources marines et océaniques permettent de garantir aux consommateurs des poissons issus d’une pêche responsable.
Les pêcheries labellisées MSC s’engagent par exemple sur 3 axes :
- assurer la pérennité des populations de poissons,
- minimiser l’impact environnemental de la pêche,
- respecter en tous points les normes en vigueur.
5. Enfin, certains labels vont au-delà du goût en s’intéressant aux conditions humaines de production de nos aliments, à l’instar de « Fairtrade - Max Havelaar » et « Producteurs Paysans ».
Ils garantissent entre autres un salaire juste et des conditions de travail décentes aux producteurs de café et de chocolat notamment, à travers le monde.