Plusieurs labels permettent au futur acquéreur de se renseigner sur la réparabilité de l’appareil avant achat. « Ange bleu », par exemple, récompense un produit facile à démonter et/ou équipé d’une batterie aisément remplaçable. La mention « TCO » que vous retrouvez sur les tablettes assure une garantie minimale d’un an et des pièces détachées disponibles pendant au moins 3 ans.
Enfin, un ordinateur labellisé « EPEAT » sera plus résistant aux chocs et constitué à 65 % minimum de composants recyclables ou réutilisables [16].
Lancé début 2021 par l’Agence de la Transition écologique, l’Indice de réparabilité note les appareils en fonction de leur capacité à être réparés : prix et disponibilité des pièces, démontabilité…
Obligatoire, cet étiquetage ne concerne pour l’instant que 5 catégories d’appareils. L’objectif est d’atteindre un taux de réparation de 60 % d’ici 2026 [17].
Derrière la multiplication et la diversification des labels, se cache une volonté collective de consommer mieux et moins. Ajoutons à cela le nombre croissant de « repair cafés », recycleries et produits reconditionnés… et bientôt nous donnerons raison à Antoine Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! »