Due à une toxine (ciguatoxine) sécrétée par des algues microscopiques proliférant dans les récifs coralliens pollués.
Les poissons de mer carnivores qui ont mangé des poissons ayant ingéré ces algues. En particulier, les gros poissons comme le barracuda. Attention, la toxine résiste à la cuisson.
Dans les régions tropicales et intertropicales (Océanie, Polynésie, océan Indien, Caraïbes). Les eaux doivent être chaudes et abriter des récifs coralliens.
Toutes saisons.
Quelques minutes à quelques heures après l'ingestion :
- Signes digestifs : vomissements, diarrhée, douleurs abdominales.
- Signes neurologiques : fourmillements, douleurs musculaires et articulaires, vertiges, paralysies, inversion des sensations de chaud et de froid.
- Signes cardiovasculaires : ralentissement du pouls, hypotension.
- Autres signes : démangeaisons, sueurs, fatigue, hyper-salivation ou bien sécheresse buccale, parfois rougeurs.
La ciguatera justifie une consultation médicale. Le traitement est celui des symptômes : antihistaminiques et anesthésiques locaux contre les démangeaisons.
Dans les régions concernées, évitez de consommer les poissons "plus grands que votre assiette" (mérou, barracuda, poisson-perroquet, requin, poisson chirurgien, lutjan, bec-de-cane, carangue, mulet, loche, bécune, napoléon, etc.). Ne mangez jamais le foie ou les viscères des poissons des régions où la toxine est présente. Ne mangez pas les poissons que les autochtones ne mangent pas. Montrez toujours votre pêche à un pêcheur local avant de la consommer.
La ciguatera peut être très grave en cas de paralysie des muscles respiratoires ou malaise cardiaque. Le risque de contamination est plus élevé après un cyclone.