Des effets néfastes pour la mère et l’enfant à naître ont été mis en évidence lorsque certains antalgiques - comme l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) - sont utilisés au cours des quatre derniers mois de la grossesse ; le risque existe même avec une seule prise et même si la grossesse est à terme. Leur usage est donc contre-indiqué pendant cette période, sauf dans certaines situations médicales très particulières. Pendant les cinq premiers mois, seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel de leur utilisation dans votre cas.
Différents médicaments antalgiques sont utilisés dans le traitement de la douleur : des aspirines utilisées comme antalgiques, des aspirines utilisées pour fluidifier le sang, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des gels antalgiques contenant un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).
L’aspirine, utilisée à faible dose pour fluidifier le sang, expose aux mêmes risques que lorsqu’elle est employée à plus forte dose pour ses propriétés antalgiques. En conséquence, en dehors de certaines situations obstétricales très particulières, l’aspirine ne peut être utilisée de façon chronique à faible dose que si cela s’avère nécessaire pendant les cinq premiers mois, et son usage est contre-indiqué au-delà de cette période.
Les AINS destinés à une application locale peuvent traverser la peau et passer dans le sang. Ils exposent ainsi le fœtus aux mêmes risques que lorsque ces médicaments sont pris par voie orale, en particulier lorsqu’ils sont appliqués sur une large surface de peau ou sous un pansement. N’utilisez pas ces gels anti-inflammatoires sans avis médical.