Voici quelques exemples d’arnaques sur le web :
Il s’agit de mails personnalisés envoyés en nombre, contenant des sollicitations apparemment légitimes provenant de personnes ou d’institutions connues.
Votre banque vous envoie un courriel vous demandant de changer votre code de carte bleue à la suite d’une fraude au Moyen-Orient ?
Ne mordez pas, il s’agit d’un hameçonnage ou "phishing" ! La technique consiste à faire croire à la victime qu’elle s’adresse à un tiers de confiance, afin de récupérer des données telles que vos coordonnées de compte bancaire, votre mots de passe...
Quelques mesures simples peuvent vous prémunir :
- Vérifiez toujours le nom, l’adresse de l’expéditeur (surtout après le "@" de l'adresse email) et l’objet du mail
- Ne l’ouvrez pas en cas de doute.
- Protégez votre ordinateur et évitez de télécharger ou d’exécuter des pièces jointes de source inconnue ou suspecte.
- Soyez également attentif à la qualité de la rédaction du mail ou du site : tournures souvent approximatives et remplies de fautes d'orthographe.
- Enfin, signalez les arnaques aux plateformes : signal-spam.fr et phishing-initiative.com.
Qui n’a jamais reçu un mail promettant un gain mirifique à un jeu-concours, la demande urgente d’un mandat par Western Union pour un soi-disant collègue en voyage, ou l’alléchante annonce dont veut vous faire profiter un « ami », au sujet d’une voiture flambant neuve à un prix ridicule ? On vous exhorte, en général, à effectuer un premier versement pour couvrir de prétendus frais et débloquer la somme ou le lot. Evidemment, les fraudeurs ne reprennent jamais contact et s’évanouissent dans la nature avec votre argent.
C’est l’un des spams les plus courant, lui aussi basé sur les frais anticipé : un inconnu requiert votre aide pour transférer des fonds prétendument déposés sur un compte étranger (en général, l’héritage d’un parent ou d’un ami) et vous promet un confortable pourcentage, à condition que vous lui fassiez d’abord parvenir rapidement une avance d’argent. La victime ne se verra jamais verser un seul centime.
Après avoir ouvert une page web infectée ou cliqué sur un lien malveillant qui déclenche un téléchargement automatique, l’écran de votre ordinateur se grise. Vous avez beau cliquer, rien ne se produit. Puis apparaît, en haut à gauche, votre image filmée en direct par votre propre webcam. Quelqu’un a pris le contrôle de votre machine : cet angoissant scénario se nomme "virus-rançon", ou "ransomware".
Il vous interdit l’accès à votre ordinateur dans le but de vous faire chanter, en vous accusant d’avoir téléchargé illégalement des fichiers et d’être en violation de pseudo lois sur le copyright, ou même parfois de posséder des photos pédophiles. La seule façon de retrouver le contrôle de son ordinateur : s’acquitter d’une "amende" dans les 48 heures via un site de paiement (dont évidemment, les transactions sont impossibles à suivre).
Que faire quand on est victime d’un virus-rançon ? Ne pas tenir compte des menaces et contacter tout de suite un expert en sécurité informatique, voire porter plainte. En mesures préventives, :
- s’équiper d’un antivirus
- procéder aux mises à jour de son système d’exploitation
- faire une sauvegarde de ses données.
Les escrocs commencent par identifier un demandeur d’emploi, et lui proposent un job, extraordinairement bien payé. En fait, c’est un subterfuge ayant pour seul objectif de recruter un intermédiaire pour une opération de blanchiment d’argent. En échange d’une commission, la victime est priée d’utiliser son propre compte en banque pour recevoir des fonds, puis de les transférer sur le compte de l’arnaqueur. Il s’agit, en fait, d’argent sale issu d’activités criminelles.