Les relations professionnelles représentent souvent la majorité de notre réseau social : le travail permet de côtoyer une grande variété d'individus et le passage à la retraite ampute fortement le réseau social. Pour cette raison, les retraités ont intérêt à s'engager dans des activités de loisir ou associatives pour maintenir un réseau riche et stimulant.
La réduction du réseau social entraîne un isolement qui diminue la richesse de l'image de soi. Cette image n'est plus renvoyée que par les proches ce qui appauvrit la perception que la personne retraitée à d'elle-même. Elle perd les facettes de son image de soi qui étaient apportées par les relations professionnelles et se sent affaiblie. De nouveau, une vie sociale riche pendant la retraite permet d'éviter cet appauvrissement.
Certains retraités vivent difficilement le fait de ne plus être utile à la société par leur activité professionnelle. Devenus improductifs à leurs yeux, ils se sentent un fardeau pour la collectivité. Maintenir une activité bénévole (soutien scolaire, aide aux malades, etc.) permet de lutter contre ce sentiment négatif.
Avec l'âge en général et la retraite en particulier, c'est l'ensemble des "possibles" qui se réduit. De nombreux projets deviennent inenvisageables et cette réduction des opportunités peut être vécue comme un deuil. Pourtant, de nombreux projets restent possibles pour peu que l'on ait de l'imagination et le désir de continuer à découvrir de nouvelles expériences. Apprendre à ajuster ses envies à ses capacités permet de continuer à vivre pleinement.
Lorsque des conjoints se retrouvent à la retraite, ils font soudain l'expérience d'une promiscuité inédite qui peut bouleverser les équilibres du couple. Dans certains cas, cette situation est intolérable et les divorces du troisième âge sont de plus en plus fréquents. Néanmoins, plusieurs études ont prouvé que, passé 65 ans, la vie de célibataire n'est pas propice à l'espérance de vie.