Sauveteur secouriste du travail – SST : quel rôle et quelle formation ?
Retour vers la page d’accueil d'AXA Prévention

Sauveteur secouriste du travail – SST : quel rôle et quelle formation ?

Au travail comme à la maison, les décisions prises dans les premières minutes suivant un accident s’avèrent souvent cruciales. C’est pourquoi la présence d’un sauveteur secouriste du travail - un salarié capable de prodiguer les premiers gestes avant l’arrivée de médecins urgentistes – sur le lieu de votre activité professionnelle en cas d’accident, est essentiel. Pourquoi pas vous ?

Sauveteur secouriste du travail – SST : quel rôle et quelle formation ?

Au travail comme à la maison, les décisions prises dans les premières minutes suivant un accident s’avèrent souvent cruciales. C’est pourquoi la présence d’un sauveteur secouriste du travail - un salarié capable de prodiguer les premiers gestes avant l’arrivée de médecins urgentistes – sur le lieu de votre activité professionnelle en cas d’accident, est essentiel. Pourquoi pas vous ?

Le saviez-vous ?

Certaines applications telles que Staying Alive ou SAUV Life permettent d’identifier à tout moment les défibrillateurs les plus proches, ou encore de contacter des citoyens sauveteurs formés au secourisme.

Des gestes qui sauvent vraiment

Placement en position latérale de sécurité (PLS), réalisation d’un massage cardiaque, pratique du bouche-à-bouche, bonne utilisation d’un DAE (défibrillateur automatique externe)… Autant d’actions que l’on ne sait pas toujours réaliser efficacement si l’on n’y a pas été formé, et c’est tout à fait normal.

 

Pourtant, ils font partie des premiers secours et des gestes qui sauvent : leur connaissance par le plus grand nombre pourraient permettre d’éviter jusqu’à 20 000 décès par an, selon la Croix Rouge [1].

 

Aujourd’hui, de nombreux organismes proposent des formations aux premiers secours destinées à tous, dès l’âge de 10 ans. Pourtant, seuls 20 % des Français sont formés à ces gestes, alors que 80 % de la population en Allemagne, au Danemark ou en Norvège y sont déjà sensibilisés [2].

Un sauveteur secouriste du travail, c’est quoi exactement ?

En France, nous travaillons en moyenne 1600 heures par an [3]. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons confrontés de temps à autre à des accidents sur notre lieu de travail. C’est face à ces événements récurrents et dans le souci d’une prise en charge plus rapide des victimes que le statut de sauveteur secouriste du travail est apparu.

 

Ce dernier joue un rôle essentiel sur son lieu de travail, en préparant le terrain pour les équipes de secours. Formé régulièrement, il est à même de mettre en sécurité la ou les personnes concernées. Il sait qui alerter, à quel moment et, surtout, il est capable de prodiguer les gestes de premiers secours.

 

Le SST participe aussi quotidiennement à rendre son lieu de travail plus sûr, en prévenant d’un risque potentiel ou en suggérant des améliorations d’infrastructures [4].

En quoi consiste la formation SST ?

La formation de sauveteur secouriste du travail ne demande aucune compétence préalable, si ce n’est l’envie de se rendre utile à ses collègues en cas de besoin.

 

Toute personne inscrite participe à une formation initiale, qui devra être actualisée tous les deux ans. Ces sessions régulières permettent notamment de réévaluer les compétences du SST.

 

La formation SST initiale consiste en 14 heures d’ateliers couvrant, entre autres, les responsabilités du sauveteur secouriste du travail, à savoir : prévention, protection et alerte.

 

Le participant apprend également à faire face à différents cas de figure – saignement, étouffement, malaise, plaie, brûlure, douleur – et à réagir face à une personne inconsciente [5].

Le certificat de Sauveteur Secouriste du Travail

A l’issue de la formation, le stagiaire se voit délivrer un certificat de sauveteur secouriste du travail. Valable deux ans et délivré par l’Assurance maladie Risques professionnels et l’INRS, ce diplôme englobe la PSC1, formation au secourisme destinée au grand public (anciennement AFPS) [6].

 

Ce sont également l’Assurance maladie Risques professionnels et l’INRS qui habilitent les organismes de formation tels que le Centre français de Secourisme, la Croix Rouge, la Fédération nationale des Sapeurs Pompiers mais aussi des lycées, hôpitaux ou entreprises, etc. [7]

Les sauveteurs secouristes du travail : obligatoires en entreprise ?

Si la présence de salariés SST est vivement recommandée aux employeurs par les autorités, elle  n’est obligatoire que dans certains lieux spécifiques où les risques d’accidents du travail sont élevés :

 

  • ateliers où sont effectués des travaux dangereux,
  • chantiers de plus de 20 personnes et d’une durée de plus de 15 jours impliquant des travaux dangereux.

 

Dans tous les cas, l’employeur se doit d’instaurer et de formaliser une procédure à suivre en cas d’urgence, en attendant l’arrivée des secours [8].

Se former au secourisme, toujours une bonne idée

Certains réflexes, en apparence insignifiants, peuvent se révéler d’une grande aide pour les secours lors d’un accident. La solution pour réagir efficacement reste donc la formation. Quelle que soit celle que vous choisissez :

 

  • PSC (Prévention et Secours civiques),
  • PSE (Premiers Secours en Équipe),
  • SST,
  • BNSSA (Brevet national de Sécurité et de Sauvetage aquatique)
  • Secours à l’Enfant et au Nourrisson…

 

… chacune peut se révéler utile à un moment ou à un autre de votre vie [9].

 

Un grand nombre d’organismes propose des formations tout au long de l’année. Ces dernières sont généralement courtes et peuvent, pour certaines, être financées via le compte personnel de formation (CPF) [10].

 

Loin de se contenter d’orienter ses collègues vers les bons escaliers lors des exercices d’évacuation, le sauveteur secouriste du travail est un véritable atout prévention et sécurité au sein d’une entreprise.

 

Si vous ne souhaitez pas y être formé, identifier les SST qui vous entourent est déjà un pas important vers un lieu de travail plus sûr et donc plus agréable.

Source