En France, 63% de la production d’eau potable provient des eaux souterraines. L’eau potable est également prélevée dans les « eaux de surface » (fleuves, rivières et lacs) pour alimenter les zones urbaines très denses, où de grandes quantités d’eau sont nécessaires au quotidien [1].
En cas de sécheresse, comme celle que la France a connu durant l’été 2022, les niveaux des nappes phréatiques et des eaux de surface sont au plus bas. Le manque de pluie empêche le remplissage normal des nappes et des cours d’eau, tandis que les fortes chaleurs accélèrent l’évaporation de l’eau disponible.
À ces phénomènes, s’ajoutent les prélèvements en eaux excessifs (industrie, agriculture, collectivités, particuliers…). Des pénuries d’eau potable peuvent alors apparaître dans certaines zones géographiques.
L’été 2022 a connu une situation qualifiée d’« historique » par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Plus d’une centaine de communes françaises ont en effet été impactées durant l’été 2022 par le manque d’eau potable.
Parmi les régions les plus touchées par les pénuries d’eau, on retrouve :
- Le Doubs ;
- Le Var ;
- La Drôme ;
- Les Vosges ;
- La Corse…
Et ce n’est pas fini ! Encore récemment, le 27 septembre 2022, le préfet des Côtes-d’Armor en Bretagne tirait la sonnette d’alarme [2]. Le représentant de l’État évoquait un « risque sérieux de rupture de l’alimentation en eau potable » pour les dernières semaines d’octobre à cause de la sécheresse…
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