Les Français font partie des plus importants consommateurs d’antibiotiques, d’anxiolytiques et d’antidépresseurs en Europe. Près de 11 millions de nos concitoyens prennent des benzodiazépines destinés à soulager l’anxiété, dont les dérivés sont contre-indiqués pour la conduite [3].
Les anxiolytiques (benzodiazépines et apparentés), les somnifères (zopiclone, zolpidem…) et les antidépresseurs (fluoxétine, paroxétine…) sont directement concernés. Les hypnotiques (somnifères) et les benzodiazépines sont d’ailleurs les plus fréquemment retrouvés dans les analyses de sang des victimes d’accidents de la route.
Mais il existe d’autres médicaments dont l’impact sur notre vigilance au volant est insoupçonné, à savoir :
- Certains antalgiques ;
- Certains anti-inflammatoires ;
- Des traitements contre la migraine (triptans) ;
- Des médicaments contre le mal des transports ;
- Les anti-allergiques ;
- Les anti-diabétiques ;
- Les anti-vertigineux ;
- Les anti-infectieux.