L’objectif est de réunir les conditions idéales pour permettre au sommeil de jour d’être aussi réparateur que le sommeil nocturne. Parmi les conseils à suivre et à diffuser autour de soi, auprès de nos proches concernés par des horaires de travail atypiques :
- dormir au moins 7 heures dans un laps de temps de 24 heures ;
- faire le noir absolu dans sa chambre, en installant si besoin des rideaux occultants en plus des volets ;
- s’isoler au maximum du bruit en utilisant des bouchons d’oreille ;
- mettre son téléphone en silencieux.
Et pour faciliter l’endormissement, apprenez à doser la lumière ! Si l’effet positif de la luminothérapie sur l’organisme reste à démontrer [3], la modulation de l’intensité lumineuse au cours de la journée a un impact avéré sur le sommeil.
Comme pour mimer la lumière naturelle, l’exposition à l’éclairage artificiel en travail de nuit doit ainsi diminuer tout au long de l’activité en poste.
Une autre astuce : pendant les pauses, devenez adepte de la micro sieste ! Elle dure 15 à 20 minutes. Juste le temps qu’il faut pour se détendre, tout en étant immédiatement opérationnel dès le réveil. Ce repos express fait gagner en vigilance et réduit les risques d’accidents, au travail ou lors des trajets domicile travail [lien article plan mobilité].