Les automobilistes sont seulement 2 % à reconnaitre prendre le volant après avoir fait usage de stupéfiants. Un écart qui peut s’expliquer par :
- un sentiment d’impunité lié à la conduite d’une trottinette électrique. Ainsi, 40 % des trottinétistes ne connaissent pas en détail la réglementation encadrant l’utilisation des EDPM (engin de déplacement personnel mobile), et 25 % n’en ont même jamais entendu parler.
- une perception erronée du danger. La faible vitesse du véhicule peut donner l’impression d’être davantage en sécurité.
Contrairement aux règles associées à l’alcool, il n’y a pas de taux maximum légal à ne pas dépasser pour la conduite après avoir consommé des stupéfiants.
La loi applique une tolérance zéro : il s'agit d'un délit puni de 4 500 € d'amende. Le juge en charge de l’affaire peut également demander la suspension ou l’annulation du permis de conduire du conducteur pris en faute.
La solution ? Renoncer à prendre sa trottinette dans ce genre de situation, et éviter ainsi une potentielle sanction ou un accident !
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