Cyclomotoristes, scootéristes, motocyclistes : 3 raisons d’adopter le gilet airbag

Cyclomotoristes, scootéristes, motocyclistes : 3 raisons d’adopter le gilet airbag

Si le port du casque est devenu un réflexe pour les conducteurs de deux roues, enfiler un gilet airbag l’est beaucoup moins. Seuls 4 % des motards en seraient équipés. Or cet accessoire de sécurité constitue un véritable renfort de protection pour les conducteurs concernés.

Cyclomotoristes, scootéristes, motocyclistes : 3 raisons d’adopter le gilet airbag

Si le port du casque est devenu un réflexe pour les conducteurs de deux roues, enfiler un gilet airbag l’est beaucoup moins. Seuls 4 % des motards en seraient équipés. Or cet accessoire de sécurité constitue un véritable renfort de protection pour les conducteurs concernés.

Pour mieux comprendre les enjeux du gilet airbag, nous vous proposons un focus sur 3 raisons-clés d’adopter cet essentiel de la sécurité à moto.

1. Le gilet airbag : un cocon de protection qui protège vos organes vitaux

À moto comme sur un scooter, chaque partie de votre corps se doit d’être bien protégée. Casque, gants, bottes, blouson et pantalon contribuent à votre sécurité.

Un équipement des pieds à la tête, auquel est venu s’ajouter le gilet airbag. À la pointe de l’innovation en matière de protection, le gilet airbag est équipé de coussins gonflables qui se déclenchent en cas d’accident et vous enveloppent des hanches jusqu’à la base du casque. Les modèles complets couvrent également votre nuque (rachis cervical).

Par ce cocon, le gilet protège vos organes vitaux et notamment les reins, le foie, la rate, les poumons, le cœur, mais aussi votre colonne vertébrale. Des zones stratégiques qui concentrent 75 % des blessures subies par les usagers de deux-roues motorisés après un accident.

2. Le choix du gilet airbag : en fonction de vos habitudes de conduite

Le fonctionnement de cet accessoire de sécurité est simple : il se déclenche automatiquement en cas de choc frontal (guidon), d’écrasement (choc latéral) ou d’éjection de la moto.

Mais son mode de déclenchement peut varier, selon le type d’airbag moto que vous choisissez. Apparu il y a une vingtaine d’années, le gilet airbag en est en effet à sa 4e génération.

Il existe ainsi :

  • le gilet airbag filaire (1re génération) qui est relié physiquement à votre moto. En cas de chute, le câble se décroche et l’airbag se gonfle.
  • le gilet airbag « sans fil » (2e génération) doté lui, de 3 boîtiers à faire installer sur votre moto par un professionnel qualifié. Plutôt onéreux, ce système a eu peu de succès.
  • l’airbag moto 3e génération embarque toute l’électronique en son sein dont des détecteurs de chute et de collision.
  • le gilet airbag interne, "le petit dernier", qui se porte quant à lui sous le blouson moto.

Le choix de votre gilet va donc se faire en lien étroit avec vos habitudes de conduite.

  • Si vous ne roulez qu’en ville, le système filaire peut suffire. En cas de collision, les coussins sont gonflés « avant » le premier impact (si vous roulez à moins de 70 km/h).
  • Si vous vivez à la campagne ou êtes adepte des virées champêtres, un gilet de 3e ou 4e génération sera à privilégier pour son déclenchement plus rapide.
  • Pensez aussi à vos besoins en termes de transport, le gilet airbag étant difficilement compatible avec le port d’un sac à dos par exemple.
3. Un équipement sécurité 2RM de plus en plus accessible

La gamme de gilets airbag n’a cessé de s’étoffer ces dernières années. Pour faire le bon choix, prenez le temps de demander conseil auprès de votre équipementier habituel.

« Gilet de ville », « gilet de route » et « gilet de piste » se distinguent par leur fonctionnement, leur composition, mais aussi leur confort de port. N’hésitez donc pas à essayer votre futur gilet en magasin, afin de vérifier sa surface de protection et votre aisance de mouvement.

Côté budget, vous pouvez vous procurer un gilet air bag à partir de 300 €, auxquels il faut ajouter environ 30 € de cartouches de gaz pour les recharges.

Votre sécurité à moto peut un jour dépendre de ces protections ciblées : au-delà, rouler en se sentant bien protégé est aussi un gage de sérénité, pour vous comme pour vos proches, et l’assurance d’un plaisir partagé dans votre pratique. Bonne route !

Coup d’œil dans le rétro : les risques à moto

Rappelons que les motards et scootéristes représentent moins de 2 % du trafic, mais constituent 43 % des personnes blessées graves et 22 % des accidents mortels, selon les chiffres de la sécurité routière 2017. 65 % des motards perdent la vie hors agglomération, dans des zones où les secours mettent plus de temps à arriver. Autant de raisons de mettre toutes les protections de votre côté !

Sources