En cas d’envie de manger, le corps envoie un signal très précis : il souhaite un aliment pour le réconforter, et réguler une humeur négative. Remplacer la tablette de chocolat par une pomme, bien que judicieux sur un plan nutritionnel, ne permet pas d’apaiser ses émotions, et peut entraîner par la suite des comportements compulsifs.
En effet, si, vous vous dites que ce n’est pas raisonnable de manger de la glace, qu’elle va vous faire grossir, alors la glace devient stressante, même si vous avez éprouvez du plaisir en la mangeant. Ce climat de méfiance/suspicion, empêche l’aliment d’exercer son effet régulateur et va même dégrader votre humeur.
Pour résumer, ces envies de manger constituent un processus physiologique complètement naturel qui nous permet de réguler nos émotions par la nourriture. Il nous donne la possibilité d’agir sur nos émotions, qu’elles soient positives ou négatives, en les modifiant dans leur durée ou dans leur intensité. Formulé autrement, on peut dire qu’il est tout aussi normal de manger quand on a faim, que de manger sous le coup des émotions.