Santé mentale : focus sur l’étude exclusive d’AXA Prévention
Retour vers la page d’accueil d'AXA Prévention

Santé mentale des Français : les résultats de l’étude exclusive d’AXA Prévention

Alors que la journée mondiale de la santé mentale aura lieu le jeudi 10 octobre prochain, AXA Prévention partage dès aujourd’hui les résultats de son étude exclusive sur l’état de la santé mentale des Français, en 2024.

Santé mentale des Français : les résultats de l’étude exclusive d’AXA Prévention

Alors que la journée mondiale de la santé mentale aura lieu le jeudi 10 octobre prochain, AXA Prévention partage dès aujourd’hui les résultats de son étude exclusive sur l’état de la santé mentale des Français, en 2024.

Bonne nouvelle : la santé mentale est en passe de devenir la grande cause nationale pour 2025. Déjà engagée de longue date dans la prévention des troubles associés, AXA Prévention partage les enseignements issus d’une enquête menée en collaboration avec le Professeur Michel Lejoyeux, chef de service et professeur de psychiatrie et d’addictologie à l’Université Paris Cité.

La méthode utilisée* ? Cette étude a intégré un outil de mesure scientifique des troubles psychiques ressentis, le GHQ-12, utilisé et valorisé par les professionnels du corps médical en France et à l’international.

« Depuis 2021, nous avons véritablement fait de la santé mentale l’une de nos priorités en développant des actions toujours plus concrètes. »


Clotilde du Frétay, Secrétaire générale d’AXA Prévention

Santé mentale des Français en 2024 : sous-évaluation des souffrances, et risque de déni ?

36 % des Français font l’objet d’une suspicion de souffrance psychologique.

Les résultats de l’étude confirment l’état de souffrance psychologique dans lequel se trouve une partie de la population, puisque plus d’un tiers des Français présente une suspicion de troubles psychiques selon les réponses faites au GHQ12. Parmi eux, les jeunes sont plus particulièrement concernés, avec 56 % des moins de 25 ans en état de détresse psychologique

Autre constat inquiétant : il existe un écart important entre la perception que les Français ont de leur santé mentale et les constats issus de l’étude. Si un Français sur trois fait l’objet d’une suspicion de souffrance psychologique, 91 % d’entre eux estiment que cela va « très bien » (22%), « bien » (43%) et « à peu près bien » (26%) ».

Le danger du tabou est également présent : 7 personnes sur 10 n’iront pas consulter pour des symptômes tels que des troubles du sommeil, de la fatigue persistante, des difficultés à se concentrer ou une perte de l’estime de soi. Des symptômes qui doivent pourtant alerter s’ils persistent.

60% des Français pensent qu’il est préférable de ne pas révéler qu’on est atteint d’un problème de santé mentale afin de ne pas être mis à l’écart.

Solitude, peur du déclassement : quelles sont les grandes causes de cette détresse psychologique ?

Certains facteurs sont particulièrement mis en lumière par l’enquête : ils constituent une base d’analyse précieuse pour favoriser les actions de prévention à mener… Parmi eux :

  • le sentiment de solitude, puisqu’1 personne sur 4 déclare n’avoir personne à qui parler ou a le sentiment que personne ne l’écoute vraiment. Une source de stress et d’anxiété, notamment chez les jeunes : 1 sur 2 déclare ne pas se sentir compris ou écouté ; 
  • la peur du déclassement social et l’inquiétude financière touchent 39 % des Français. 1 personne sur 3 ressent chaque semaine l’angoisse de ne pas pouvoir faire face à ses dépenses ;
  • la crainte de se voir dépassé par la science et la technologie est ressentie par 23 % des Français, et plus particulièrement par les 25-34 ans, qui sont 32% à redouter de l’être.

D’autres situations aujourd’hui identifiées peuvent également s’inscrire dans cette liste, comme le burn-out professionnel ou parental.

Santé mentale : une sensibilisation et des prises en charge plus que jamais vitales

Les constats sont là. Et maintenant ? Partageons-les afin de renforcer la prévention : et si tout commençait par la diffusion à grande échelle des bons comportements, et des gestes de « Premiers Secours en Santé Mentale » (PSSM, formation mise en place par PSSM France) ?

62% des personnes interrogées déclarent porter un intérêt à cette formation. Parmi les grands axes qu’elle aborde : le repérage des troubles mentaux, et l’adoption d’un comportement adapté (positionnement face à la personne en situation de fragilité, transmission d’informations immédiatement utiles, encouragement à aller voir un professionnel, etc.).

?

Le saviez-vous ?

AXA Prévention propose ce dispositif de formation gratuitement, depuis 2022, aux salariés de TPE-PME. En 2024, le programme a été également proposé aux éducateurs familiaux de la Fondation Action Enfance, qui accueille et éduque des enfants en danger, séparés de leurs parents sur décision des Juges des enfants.