Se mettre en sécurité, contacter les secours, identifier les dommages, établir un constat amiable… Sur la route, découvrez les premiers gestes à mettre en place lorsque vous êtes victime d’une panne ou d’un accident !
Problème moteur, crevaison, réservoir d’essence vide… Qui n’est jamais tombé en panne un jour au volant de son véhicule ? Même en anticipant et en faisant régulièrement l’entretien de sa voiture ou de sa moto, nul n’est à l’abri de devoir s’arrêter au beau milieu de la circulation ou en rase campagne à cause d’un souci mécanique.
Si cela vous arrive, la première chose à faire est de garder votre sang-froid : votre sécurité, celle de vos passagers si vous en avez et celle des autres usagers de la route en dépendent.
Activez vos feux de détresse afin de signaler que vous avez un problème et garez-vous sur le côté de la route si vous en avez la possibilité. S’il fait nuit, pensez à allumer vos feux de position.
Faites descendre les passagers et mettez-les en sécurité. Équipez-vous de gilets rétroréfléchissants et signalez la position de votre véhicule à l’aide du triangle de sécurité :
- Jusqu’à 100 m en amont de la voiture si vous êtes hors agglomération ;
- Jusqu’à 30 m en ville, avant le premier virage.
Rappelons que les gilets fluos et le triangle sont des équipements obligatoires de sécurité que vous devez avoir en permanence dans votre voiture.
Une fois que tout le monde est à l’abri et que la présence de votre véhicule est bien signalée, vous allez pouvoir organiser votre prise en charge en contactant votre assureur et éventuellement les forces de l’ordre (17) pour gérer la circulation.
Sur l’autoroute, en raison de la circulation à grande vitesse, la façon de réagir est un peu différente [1]. Si possible, commencez par garer votre véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur un refuge et déclenchez les feux de détresse.
Contrairement à une panne sur la route, vous n’avez pas à installer le triangle de sécurité : cela vous mettrait davantage en danger et il serait rapidement renversé par le vent généré par le passage des autres voitures.
Une fois équipé du gilet rétroréfléchissant, positionnez-vous derrière les glissières de sécurité, le plus loin possible des voies de circulation.
Contactez ensuite un dépanneur via votre téléphone en composant le 112 ou le 17 ; via l’application SOS Autoroute ou grâce à une borne d’appel d’urgence.
Les premiers gestes à adopter sont les mêmes qu’en cas de panne, rappelons-les…
D’abord, stationnez votre véhicule sur le côté de la route si possible et activez vos feux de détresse. Faites ensuite sortir les passagers, équipez-vous de gilets fluos et mettez tout le monde à l’abri de la circulation. Puis positionnez le triangle de sécurité (100m hors agglomération, 30m en ville).
Assurez-vous que personne n’a été blessé. Si c’est le cas, contactez immédiatement les secours à l’aide d’un des numéros d’urgence ci-dessous :
- le 112, numéro d’urgence européen ;
- le 18, les pompiers ;
- Le 17, police secours ;
- le 15, le SAMU.
Ne déplacez pas les victimes, ne retirez pas son casque à un motard et ne leur donnez pas à boire afin de ne pas risquer d’aggraver leur état.
>>Limitez les risques d’accident en consultant notre article dédié aux distracteurs au volant
Munissez-vous de vos papiers (permis de conduire, carte grise, contrat d’assurance…) et remplissez le constat amiable avec l’autre conducteur impliqué (lire également ci-dessous). N’hésitez pas à prendre des photos de la scène et de votre véhicule endommagé.
Dans l’accident, vous avez peut-être causé des dommages à des biens ne vous appartenant pas (mur de maison, portail, véhicule stationné…). Assurez-vous de prendre contact avec les propriétaires afin de rembourser les frais de réparation. Ceux-ci sont pris en charge dans le cadre de la garantie responsabilité civile de votre contrat d’assurance auto.
Vous pouvez maintenant contacter votre assureur pour mettre en place votre dépannage, sans oublier de lui déclarer votre sinistre dans les 5 jours ouvrés qui suivent l’accident.
Commencez par remplir le recto du constat amiable. Celui-ci est divisé en deux parties, une pour chaque conducteur (véhicule A et B).
Suivez les différentes sections l’une après l’autre :
- date, heure et lieu de l’accident ;
- Les blessés s’il y en a ;
- Les dommages causés à d’autres biens ou véhicules que celui du conducteur avec qui vous remplissez le constat ;
- Les noms et coordonnées des témoins s’il y en a ;
- Les coordonnées de l’assuré, les caractéristiques du véhicule et les informations de l’assurance ;
- Les coordonnées du conducteur ;
- L’emplacement du choc ;
- La description des dégâts ;
- Les circonstances de l’accident (prenez bien soin de remplir cette section car ces éléments sont cruciaux pour l’assureur).
- Les observations (précisions sur les circonstances, désaccord…) ;
- Le croquis de l’accident
Une fois relu et signé, séparez le document afin que chacun reparte avec sa partie. Remplissez ensuite le verso chez vous et renvoyez le constat à votre assureur dans les 5 jours suivant l’accident en courrier recommandé.
Attention : ne signez le recto du constat que lorsqu’il est entièrement rempli par les deux parties ! Vous n’êtes pas d’accord ? Ne signez pas le constat et indiquez-le dans la partie dédiée aux observations, mais ne refusez jamais de remplir un constat.
Bon à savoir
Si plusieurs véhicules sont impliqués, il faudra alors remplir un constat avec chaque conducteur ayant heurté ou ayant été heurté par le vôtre.
>>Vous pouvez également remplir votre constat en ligne avec l’application e-constat auto
L’autre conducteur ne veut pas remplir le constat ? Contactez les forces de l’ordre et veillez à noter ou à photographier sa plaque d’immatriculation. Si possible, recueillez les coordonnées et le témoignage des personnes qui ont assisté à l’accident.
>>Pour aller plus loin, regarder l’émission spéciale « Tous ensemble sur la route », enregistrée à l’occasion des 20 ans du Baromètre AXA Prévention !