Se former ou sensibiliser ses proches à l’utilité des gestes qui sauvent sont autant de manières de s’impliquer dans la connaissance des premiers secours de base. Un savoir-faire qui ne se limite pas au massage cardiaque, mais concerne également les premiers secours psychologiques, et les premiers secours en cas de risque naturel.
10 %
C’est la part des Français qui maîtrise les gestes de premiers secours. [2]
Diffuser des notions basiques permettant de ne pas aggraver une situation et de préserver l’intégrité d’une victime en cas d’urgence fait partie de la prévention des risques.
Accidents de la vie courante, accident de la route, accident de santé, catastrophe naturelle liée à un événement climatique : les gestes de premiers secours s’appliquent partout. Parce qu’un accident peut survenir n’importe où et que chacun peut en être témoin, il est fondamental de se former et de rester informé.
Dès l’enfance, les premiers secours font partie de la formation obligatoire : « apprendre à porter secours » (APS) à l’école, « prévention et secours civique de niveau 1 » (PSC1) au collège et au lycée et « sauveteur secouriste du travail » (SST) pour les élèves de formation professionnelle. [3]
Et pour une piqûre de rappel, les premiers secours disposent également de leur journée mondiale le 14 septembre de chaque année.
Être le « premier maillon de la chaîne de secours » s’apprend. Maîtriser ces connaissances permettrait d’augmenter de 40 % les chances de survie d’une victime. [1] Il existe deux formations de base dispensées par des associations habilitées :
- la sensibilisation aux gestes qui sauvent (GQS) qui dure deux heures et vise à préserver la victime en attendant les secours ;
- la formation aux premiers secours citoyens (PSC) qui dure sept heures et apprend à porter assistance.
Les premiers secours impliquent de connaître les différentes étapes et par la compréhension des manipulations qu’il est recommandé (ou non) d’effectuer sur une victime en attendant les secours.
Il existe quatre étapes [1] :
- protéger (ne prendre aucun risque et sécuriser la zone) ;
- apprécier l’état de la victime ;
- savoir alerter le service d’urgence adapté (pompiers – 18, urgences – 15, gendarmerie – 17, samusocial – 115, etc.) et quelles informations dispenser ;
- appliquer les bons gestes en fonction de l’état de la victime (étouffement, saignement, arrêt cardiaque, malaise, brûlure, etc.)
En sus des premiers secours traditionnels et avec le développement de la prévention en santé mentale, se développent des formations de premiers secours en santé mentale, notamment dans le contexte professionnel.
Avec l’objectif de former 750 000 secouristes en santé mentale d’ici à 2030, la formation aux premiers secours en santé mentale (PSSM) vise à repérer les signes de troubles psychiques, adopter une écoute adaptée, savoir réagir, soutenir et orienter une personne en difficulté. [4]
Des techniques spécifiques de premiers secours face aux risques climatiques se diffusent également, en particulier face aux risques psychologiques associés à ces événements. [5]
Les événements climatiques d’ampleur engendrent en effet des risques pouvant affecter la santé sous toutes ses formes, en particulier dans certaines régions plus exposées (inondations, avalanches, etc.). [5]
Le plan individuel de mise en sûreté propose de s’impliquer dans la prévention des risques naturels en se formant aux premiers secours citoyens, ou en devenant pompier volontaire. Il est aussi utile de devenir bénévole en se formant à l’occasion de la journée nationale de la résilience.
La plateforme Climat & moi relaie une formation en ligne de Reality Academy, composée de six modules : sécuriser le lieu d’accident, examiner une victime dans différents contextes (parking, cafétéria), placer une victime en position latérale de sécurité (PLS), maîtriser les gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP), guider efficacement les secours. [6]
Jeune parent, conducteur, habitant de zone à risque climatique, etc. : à tout âge et dans tous les contextes, se former aux premiers secours permet de sauver des vies. Pensez-y !
