Dans tous les cas, les trajets pros nécessitent certaines précautions pour ménager sa santé physique et mentale. AXA Prévention vous donne les clés pour circuler en toute sécurité !
Publié au printemps 2023, le Baromètre AXA Prévention consacré aux trajets professionnels révélait l’impact négatif du stress sur les conducteurs. Crises économique, géopolitique, environnementale… Les inquiétudes ressenties par les Français influencent leur comportement routier, notamment en matière de concentration et d’attention au volant.
Un Baromètre OpinionWay publié par le cabinet Empreinte Humaine en novembre 2023 vient appuyer ce constat : selon l’étude, près de la moitié des salariés français seraient en situation de détresse psychologique [1]. Et 17% d’entre eux de manière très élevée.
D’après le Baromètre AXA Prévention, près de 7 conducteurs de trajets pros sur 10 se déclarent stressés en conduisant [2], et plus particulièrement les conducteurs de véhicules de société. Près d’un tiers d’entre eux confient en effet se sentir souvent - voire très souvent - stressés sur la route.
Enfin, plus de la moitié des personnes interrogées déclaraient que la source principale de stress était directement liée à leur emploi (peur d’arriver en retard, pression de la hiérarchie…).
>>Pour en savoir plus, consultez notre article sur les effets du stress au volant
- Le défaut d’attention. Le conducteur peu attentif risque de prendre trop tardivement ses décisions en cas de situation dangereuse, et de mal identifier la signalisation ou d’éventuels obstacles sur la route…
- Une prise de risque. Parce qu’il craint d’être en retard ou de ne pas atteindre ses objectifs, le conducteur stressé peut avoir tendance à commettre des excès de vitesse, des changements de voie non annoncés, et ne pas respecter les priorités…
La santé mentale, un sujet au cœur des actions d’AXA Prévention depuis plusieurs années, pour les particuliers comme en entreprise. Profitez aussi de nos chroniques radio pour en savoir plus :
Notre chronique « Santé mentale en entreprise »
Notre chronique « Vitesse et stress sur la route »
Notre chronique « La route et son impact sur la santé mentale »
Des sujets ô combien actuels : d’après les données publiées en novembre 2023 par Santé Publique France, 16% des Français montrent des signes d’un état dépressif et 23% des signes d’un état anxieux. [3]
Les troubles musculosquelettiques (TMS) causent des douleurs et des gênes autour des articulations. Ils apparaissent lorsque certaines parties du corps sont très sollicitées selon la posture de travail, l’intensité et la répétition du geste ou encore la durée de l’activité. [4]
Ces TMS sont généralement liés aux conditions de travail : ils sont alors reconnus comme maladies professionnelles. Ils affectent la santé physique et mentale des salariés concernés, et sont parfois à l’origine de longues périodes d’arrêt maladie.
Chauffeurs routiers, livreurs, commerciaux, conducteurs de transports en commun, chauffeurs de taxi ou de VTC… Les professionnels de la route sont particulièrement concernés par les TMS. D’après l’Assurance Maladie, 95% des maladies professionnelles du secteur du transport et de la logistique sont des TMS [5]. Les douleurs dorsales sont les plus fréquemment rencontrées, notamment le risque de lombalgie.
Pour soulager les douleurs dues à une position assise prolongée, vous pouvez aménager votre poste de conduite en adoptant quelques bonnes pratiques. Par exemple :
- Opter pour un siège auto ergonomique réglable ;
- Privilégier une boîte de vitesses automatique ;
- S’équiper d’un coussin, d’un dossier et/ou d’un appui-tête ergonomiques ;
- Suivre une formation dédiée à la position de conduite.
Même si le temps vous est souvent compté lors des trajets professionnels, veillez à respecter des temps de pause réguliers pour vous étirer et vous dégourdir les jambes.
>>Pour en savoir plus, lisez notre article sur la conduite et les troubles musculosquelettiques
Les travailleurs qui parcourent de longues distances dans le cadre de leur emploi, à l’instar des chauffeurs routiers, sont exposés à une situation d’isolement qui représente un risque pour leur santé mentale. [6]
Il s’agit en premier lieu d’une source de stress : le conducteur est livré à lui-même et ne peut compter que sur lui en cas d’incident (accident de la route, vol, agression, malaise…). L’isolement prolongé peut également être à l’origine d’une baisse de vigilance au volant due à une absence de stimulation.
Le rythme de travail (forte amplitude horaire, conduite de nuit et les week-ends…) et l’éloignement avec les proches peuvent enfin causer un sentiment de solitude propice à un basculement vers un état anxieux ou dépressif.
>> A découvrir : Prévenez les risques routiers au sein de votre TPE-PME avec l’aide de la plateforme « En sécurité au travail » . Vous y trouvez des conseils d’experts, de nombreuses infos pratiques et nos nouveaux outils pédagogiques : l’auto-diagnostic et nos 2 e-learnings collaborateurs / managers.
[2] Baromètre 2023 AXA Prévention du comportement des Français lors des trajets professionnels.