Considérée comme l’acte de naissance du mouvement de défense de l’environnement, la Journée (ou le Jour) de la Terre revient tous les 22 avril avec des actions et des événements auxquels chacun peut prendre part à son niveau. Institutions, entreprises, scolaires et particuliers peuvent ainsi s’engager pour la planète. Mode d’emploi.
Une journée incontournable
Plus de 50 ans après sa création, le Jour de la Terre mobilise chaque année des individus dans 193 pays. Ce qui en fait le mouvement le plus populaire au monde en matière d’environnement. [1]
« La célébration par l’action », tel est le credo du Jour de la Terre (ou « Journée de la Terre »). Créée aux États-Unis le 22 avril 1970, cette journée internationale a vocation à inciter le grand public à s’engager dans la lutte pour la préservation de la planète.
Au fil des ans, cette mobilisation a pris une ampleur extraordinaire et voit de nombreux événements organisés autour du 22 avril dans le monde entier. Arrivée en France en 1990, cette journée d’actions fait chaque année de plus en plus d’adeptes.
L’objectif : participer ou organiser une action concrète en faveur du climat. Cette démarche vise à faire prendre conscience de la situation environnementale et à instaurer des réflexes simples au quotidien pour réduire son impact sur la planète.
Chaque année, un thème, fil rouge de l’édition, est défini. En 2022, la thématique de l’éco-anxiété avait été mise en avant par les organisateurs. Le thème de 2023 sera dévoilé le 6 avril, avec le lancement de la campagne de communication.
Il ne faut pas confondre la Journée de la Terre, qui constitue une mobilisation populaire en faveur de l’environnement avec le « Jour du dépassement ». Ce dernier a également vocation à susciter une prise de conscience environnementale auprès du grand public, mais il ne s’agit pas de la même chose. Le Jour du dépassement correspond à la date annuelle à partir de laquelle l’humanité a consommé les ressources que la Terre est capable de régénérer en une année. En 2022, cette date était fixée au 28 juillet. [2]
Le Jour de la Terre enregistre chaque année de multiples événements, par exemple :
- L’organisation de conférences ou de projections/débats autour d’un documentaire ;
- Une randonnée pour faire découvrir la biodiversité d’un site naturel ;
- Un défi citoyen (opération zéro déchet, nettoyage d’un lieu public, journée sans écrans…) ;
- Des ateliers de réparation, de récupération ou de recyclage de matériels usagés ;
- La création d’un potager participatif ;
- Un marché de produits locaux…
Collectivités, entreprises, établissements scolaires, associations, particuliers… Tout le monde est invité à participer à travers une action articulée autour de la défense de l’environnement et de l’écocitoyenneté.
Retrouvez le calendrier des événements du Jour de la Terre 2023 ici, sur le site officiel de l’opération.
Les experts du GIEC* ont dévoilé leur 6e rapport d’évaluation le 20 mars 2023. La publication de ce document de référence, fruit d’une collaboration internationale, vient encore une fois alerter l’opinion publique sur la situation d’urgence climatique constatée au niveau international.
Les membres du GIEC rappellent dans leurs conclusions que les activités humaines ont accéléré le réchauffement climatique à un rythme sans précédent, à travers les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Par rapport à l’ère pré-industrielle, la température de la surface de la planète a augmenté de 1,1°C [3]. D’après les estimations du GIEC, elle aura augmenté de 1,5°C à l’horizon 2030.
* Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat.
Cette hausse de température engendre de graves conséquences en matière de risques naturels, comme la France en a connu à l’été 2022, à savoir :
- Des vagues de chaleur plus fortes et plus fréquentes ;
- D'importantes sécheresses entrainant de vastes incendies et de potentielles pénuries d’eau potable ;
- De violentes tempêtes.
>>A lire : Sécheresse : quel impact sur l’eau potable ?
>>Consultez aussi notre article sur le Plan Eau du Gouvernement
Au quotidien, les dommages collatéraux du réchauffement climatique sont nombreux, ils concernent notamment :
- La disparition de nombreuses espèces animales et végétales ;
- La baisse de la qualité de l’eau ;
- L’augmentation des allergies et des maladies ;
- La baisse des rendements en agriculture et de la qualité nutritionnelle des aliments.
Le GIEC est formel dans son 6e rapport : les risques climatiques vont gagner en fréquences et en intensité dans les années à venir. Ils seront ainsi de plus en plus compliqués à gérer [3].
>>Découvrez la plateforme gouvernementale Géorisques, conçue pour prévenir les risques naturels et industriels